White House Down nous raconte la prise de la maison blanche.
Aaaaa, 2 heures de combats, de patriotisme, de démesure et d’émotions ! Non non je ne parle pas de ce film, mais bien de la promesse qui a été faite et non tenue. Arrivant après un « la chute de la maison blanche » beaucoup plus fun dans son excentricité, c’est avec une certaine tristesse que l’on constate que White House Down n’a pas grand chose à offrir. Les combats sont mal filmés et assez peu nombreux, se résumant beaucoup trop à des échanges de tirs.
Les acteurs ne font pas envie, bien que je les ai trouvé convainquant dans leur rôle. Mais au delà de la limite de Channing Tatum qui n’arrive pas à faire ressortir l’humour des situations à potentiel, c’est un ensemble de scènes déjà vues et mal réutilisées qui ne font que confirmer les longueurs déjà criantes durant les 2 heures de film. On souffre, avec notamment un Jamie Foxx pas aussi dur à cuire que ce qu’on aurait pu attendre de lui. Le reste des méchants est oubliable.
C’est dur également de voir que le budget effets spéciaux est sacrifié. Ça sent le faux, on voit le faux et donc on n’y croit pas du tout. L’intensité devient indifférence, nous laissant sur le carreau avec ce père divorcé que l’épreuve va rapprocher de sa fille (thème lui aussi déjà trop exploité). Des vilains bêtes et des gentils trop idiots, c’est la limite au divertissement sans rebondissements et sans envergure qu’on nous offre. Dommage, car Roland Emmerich nous avait habitué à mieux.
Le trop plein de déjà vu limite tout ce que White House Down aurait eu à offrir, ce qui était déjà pas grand chose…
- Note : 4/10 -