Difficile de ne pas redire ce que vous avez sûrement lu un peu partout, oui, Les Amants du Texas essaye beaucoup de retrouver un ambiance à la Terrence Malick. Le problème c’est que ce dernier réussit à sublimer ses films grâce à une musique superbe sur un silence de plomb et des images magnifiques. Alors que David Lowery n’arrive pas à garder cet aspect silencieux, mettant de la parole et des plans trop courts pour sublimer quoi que ce soit.
C’est donc l’aspect lent et ennuyeux d’un film contemplatif, sans la beauté qui est sensée le caractériser. Dur de trouver du réconfort auprès de l’histoire beaucoup trop classique ou de l’ambiance fermière perdue au fin fond du Texas. La civilisation semble oubliée et aucune surprise n’est ressortie du film, me laissant sur ma faim alors que le tout est tout de même un peu long. Difficile aussi de bien connaître la naissance de cet amour, tant trop peu d’explications et de scènes nous sont proposées.
Sans surprises, l’empathie n’est donc pas là. Un petit peu tout de même, mais rapidement oubliée par les évolutions du scénario qui est très décevant. Même notre duo d’acteurs ne pourra pas sauver le film, malgré une performance pas trop mauvaise. L’ennui est trop présent et on attend impatiemment une fin qui semble ne jamais arriver et qui de toute façon, nous laisse complètement indifférent. L’intensité n’est pas là et le style est gâché, avec une mise en scène plus que discutable.
