
Ça se ressent très fortement ici : ce film complète une trilogie qui sert d’introduction au seigneur des anneaux. Non content de se faire des clins d’oeil à lui même et à son autre oeuvre, tout est fait pour vous donner l’impression de voir le seigneur des anneaux. Avec évidemment, les pièces rapportées. Si le personnage de Tauriel ne me dérange pas, son histoire d’amour qui commence par un « tu devrais fouiller dans mon pantalon voir si j’y cache quelque chose » me dérange d’autant plus que c’est une elfe…

Après, changer l’histoire a ses avantages dans certains cas. Mais là, le livre est éventré. Fini la rencontre drôle de « l’homme-ours », avec un havre de paix qui participe à la psychologie du groupe et de notre héros. Fini l’angoisse puissante et l’horreur de la forêt sombre. On la traverse sans campement ! Fini la bataille des araignées et le jeu de cache cache. Fini la rencontre avec les elfes. Fini d’ailleurs aussi les raisons qui ont poussées les elfes à ne pas aider les nains. Une référence à son « dû » est là, les explications non.
L’action est bien présente dans ce volet, nous faisant un peu oublier les longueurs du premier. On s’ennuie toujours dans celui-ci, mais ça bouge également beaucoup plus. Le dragon est aussi superbe, ses effets spéciaux sont magnifiques et gigantesques, contrairement aux autres scènes qui font réellement peur : la scène des tonneaux et des actions contre les araignées en sont témoins. Pire, quasiment toutes les scènes avec de l’or fondu sont impensables de laideur. C’est moche, et triste.
