Casse tête chinois est la fin de la trilogie que vous aimiez.

Je pouvais pas résumer mieux. Il y a quelque chose de mort dans ce film. La romance ne me touche pas, l’humour n’est pas génial et le décor provoque le déjà vu. J’aurai presque eu envie de dire qu’il ne s’était pas foulé Cédric Klapisch en nous présentant une histoire dans laquelle je ne me suis pas retrouvé. Exit ici les rencontres de jeunesse où le dépaysement nous fait tourner la tête. Exit aussi le charme et la romance mignonne et si communément efficace du second volet.

Ici, on part à New York quand on déprime un peu. Ce luxe m’a tout de suite exclu de ce film et ce même avant de voir que ses problèmes amoureux pourrissent de pensées tout ce qui aurait pu être juste moyen. L’histoire n’en devient que plus simple et la découverte de New York inspire peu malgré quelques chansons bien trouvées. L’humour et le côté décalé est aussi moins présent, ou moins percutant tant je n’ai jamais été emporté par les personnages et leurs aventures.
L’aspect improbable et exagéré des situations finissent par mettre à rude épreuve notre attachement pour des personnages qui étaient si proches de nous. Malgré un jeu d’acteur toujours aussi bon (voire toujours le même), le temps devient long sur deux heures de film, avec des passages dont on se serait bien passé et une conclusion qui achèvera cette nouvelle présentation de la paternité et de la romance pour adulte de 40 ans, riches et fabuleux (apparemment).

Pas mal d’ennui dans ce Casse-tête chinois, pour une histoire trop simple et une conclusion qui manque de saveur.
– Note : 4/10 -